De son vrai nom Jimmy Mulamba Waiki, Djimi Finger est né le 12 novembre 1976 en RD Congo (Kinshasa), puis grandit à Saint‑Germain‑en‑Laye (78). Sa passion pour la production débute vers 16 ans avec un Atari ST 1040 puis une console Mac, évoluant vers des boîtes à rythmes, E‑MU et MPC. Finger se distingue par un style riche en samples soul, variété et musiques de films, oscillant entre puissance et élégance, avec une influence directe du rap US 90‑s (Wu‑Tang, Dr Dre, Mobb Deep, OutKast).
Sa première prod officialisée sort sur l’album Baïda de Faudel (1997), suivie de ses contributions à l’album d’Ärsenik Quelques gouttes suffisent.
Djimi devient une figure clé du collectif Secteur A, travaillant pour Arsenik, Passi, Neg’Marrons, Stomy Bugsy, Pit Baccardi, ainsi que Diam’s, Rohff, Assia et Sniper. Il contribue aussi au projet afro‑rap Bisso Na Bisso (avec Passi, Mystik…) fusionnant rap et musiques africaines. Djimi Finger incarne un beatmaker discret mais essentiel : architecte de classiques (Arsenik…), explorateur de sonorités urbaines et afro, et aujourd’hui artiste accompli avec un pied dans le passé (sa patte 90s) et un regard vers l’avenir (trap, drill, afrobeats).
Après une longue absence des projecteurs, il revient en 2020, boosté pendant le confinement et conscient des nouveaux codes musicaux. En 2023‑2024, il dévoile son projet personnel intitulé Beat Hit. Son retour marque un renouveau passionnant pour les amateurs de hip‑hop crédible et innovant. En mai 2024, il participe à un duel scénique avec le DJ Djel à Paris, dans le cadre du “beat hit classico”. Début juillet 2024, il est invité à l’émission Couleurs Tropicales sur RFI, aux côtés de Stone Warley, pour présenter Beat Hit.
Un second volume de Beat Hit est déjà en préparation, avec des showcases en live programmés à La Place (Paris).