Tout commence en 1994, Bursty de Brazza passe une publication dans Nova magazine pour rechercher quatre rappeurs et monter un groupe de rap. Blacki, Daoud, Esprit, Ex one. pour Le gang original (qui sera également le nom du groupe). Le groupe se rend tous les samedi chez Bursty (Attainville) pour écrire et enregistrer des morceaux. En 1995, le groupe se renomme Deblé-men et sort une maquette au format K7 (Les rates, les wacks, les bacs).
Bursty démarche les MJC (Sarcelles, Aulnay sous bois,...) pour placer le groupe lors des prochaines scènes. Lors d'une scène à Sevran, devant l'absence d'un des rappeurs, Bursty le remplace, monte sur scène et intègre ainsi le groupe en tant que rappeur. En parallèle, il monte la structure associative LGO Production (LGO pour Le Gang Original). Le groupe continue les scènes sur l'ensemble de la région parisienne et retrouve souvent les mêmes groupes.
Courant 96, Bursty croise Patrick Colléony (Directeur artistique de Night & Day) via Moda qui écoute la maquette (Comme à la télé) et lui propose un contrat de distribution pour le premier Deblë Men.
L'année suivante, le groupe sort l'album Vigipirates et est nominé groupe découvertes Val d'Oise (A.D.I.A.M 95).
Le groupe entame ensuite, une série d'une trentaine de concerts (Divan du monde, New-Morning...) jusqu'en 1999. Bursty crée ke label De Brazza Record, sur lequel le groupe sort le maxi A l'ombre des disques d'or, la lumière brille encore.
Puis en 2000, sort la série des mixtapes Maximum Boycott.
Bursty et Daoud se mettent sur le prochain album, Tout système a une faille qui sort en 2001.
Meven est né en 1983 à Toulouse (31) , il écrit ses premiers textes en 1998. Rapidement, il met en place des ateliers d'écriture au sein de son internat ; ce qui lui permet d'enregistrer une première maquette à l'âge de 16 ans.
En 2000, il participe à sa première émission Break city life (FMR), animé par Orsey. Au fil des années, il y retourne de nombreuses fois et y rencontre les autres rappeurs locaux comme Al Peco.
En 2003, il fait la connaissance de DJ Pray One et travaille sur son premier projet. L'année suivante, il sort Rapaces Vibes. On retrouve en featuring de grands noms toulousains comme Dadoo ou Al Peco et des producteurs de renom comme Madizm ou Proof (Dîn Record). Le rappeur suscite rapidement un intérêt général au sein de la scène hip hop de sa ville.
Meven fait ses armes sur de nombreuses compilations : Face cachée, Chargé à bloc, On sort de l'ombre vol. 2, Bled Art concept, Spécial province de Dj Poska...
En 2005, Meven rejoint le collectif ou label BCWN (Al Peco, Sashem et Brascofonik) et apparait trois fois sur la compilation "Génération T’1 kiete".
Fin 2007, Meven sort avec le rappeur Kmsola mixtape Toulouse prend le pouvoir avec et devient ainsi un incontournable à Toulouse.
En 2009, il a participé à neuf chansons sur le premier album de son collègue de label Brascofonik. Toujours en 2009, il sort sa mixtape Baffes Perdues Vol. 1. Projet qui sera téléchargeable gratuitement en 2010.
Le premier album solo, sort en 2012 et se nomme Colossal. Un quinze titres dont certains clippés avec Dieudonné.
Par la suite, Meven se fait plus rare et sort deux titres : J'suis pas de ton monde (2015) et Stéréotype (2016).
En 2020, Meven revient sur les plate forme de streaming avec un EP (9 titres) intitulé Longue Vie M€v.
Sans concession fut d'abord un fanzine hip-hop gratuit, originaire de Rennes (35). Le premier numéro (enfin le n°0) est sorti en juillet/aout 1999 contenant des interviews de rappeurs locaux comme G.Lia ou Simba et de rappeurs prestigieux de passage comme les groupes Ideal J, Les X (aka X men), La Cliqua ou Intouchable.
La ligne directrice est simple, le fanzine se veut être puriste avec pour slogan "Retour au vrai hip-hop".
L'aventure durera jusqu'en 2003, avec un total de 9 numéros parus. On peut compter dans leur fait d'armes, la première couverture de Rohff et du groupe Intouchable. Le fanzine continuera tout au long de son existence a avoir une bonne relation avec le collectif Mafia k'1 fry.
Au fils des années, le fanzine se fait une renommée nationale et se voit ouvrir les portes des artistes signés en major.
Le magazine évolue avec son temps et passe au format vidéo (avant l'engouement des plate-formes en ligne comme Youtube). Caméra à la main, l'équipe s'accompagne de Clément Sellin et va à la rencontre des rappeurs dans les quartiers les plus chauds de France (Les 4000 à la Courneuve, Le Clos-Saint-Lazare à Stains...).
Fin 2020, Sans concession revient au format numérique avec le site internet (http://sans-concession.com). On y retrouve principalement deux parties, la première est consacrée aux archives avec un accès restreint payant à l'ensemble des fanzines/magazines/vidéos/freestyles et la seconde partie portée sur la nouvelle génération.
Alexis ONESTAS est né en 1982 et grandit dans le centre ville, d'Epinay sur Seine. Jeune, il veille tard avec ses frères pour visionner l'émission Rapline d'Olivier Cachin (M6) ; Alexis prend une claque lorsqu'il voit la diffusion du clip Le pouvoir des NTM tourné en bas de chez sa tante à Saint-Denis. Il pratique rapidement toutes les disciplines du hiphop (danse, tag, rap...), avant de se concentrer sur l'écriture et le rap, influencé par son frère (Tony Grenaille). Une fois les premiers textes rédigés, il prend le pseudonyme de Omax. En parallèle, de ses hobbies, il apprend en cours le principe de dépôt d'une marque et enregistre sans réelle idée derrière la tête, à 16 ans, la marque Omax6mum, à l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Omax fera des scènes, en première partie et une apparition sur la mixtape Mc's en faktion de Pay'One et Saphyr, sortie en 1999. On retrouve sur cette mixtape, des noms comme Les Spécialistes, Agression verbale, Rockin'Squat, Octobre Rouge, Diam's, Sniper, IPM...
Lors d'un concours rap (open mic), Omax remporte la première place qui lui donne le droit de faire une scène avec d'autres rappeurs à la prison de Fleury-Mérogis (91). La semaine avant le concert, Omax se remet en question sur la nature de ses textes revendicatifs devant des condamnés et sa légitimité à faire son rap, puis retourner sagement à sa vie tranquille (cours, rap, dodo). Sa décision sera d'arrêter le rap et de le promouvoir à travers un fanzine, nommé Omax6mum.
Omax se lance dans la presse HipHop et crée son fanzine "Omax6mum" à l'image de sa référence Sear (Authentik et Get Busy). Les articles sont écrits sur l'ordinateur familial et agrafé à la main.
Le premier numéro (enfin le numéro 0) sera consacrer aux rappeurs d'Epinay sur Seine qu'il côtoie. La couverture sera naturellement consacrée au rappeur spinassien le plus célèbre, Busta Flex. Ensuite en quête d'en faire les suivants et surtout à une échelle plus étendue, le jeune Omax se pose à Châtelet et attend le passage de rappeurs (Heureusement que Fabe est passer par là ce jour là). Ensuite, il commence à se faire une petite réputation dans l'underground parisien et les connections sont plus simples. Le fanzine grandi en notoriété et le 3ème opus (enfin le 2ème) sera consacrer au collectif BOSS. Le courant passe bien avec JoeyStarr qui lui laisse les portes ouvertes de son studio pour assister à l'émission SkyBOSS et rencontrer de nouveaux artistes. Les maisons de disques ouvrent également leurs portes pour faire la promotion de leurs artistes. Grâce aux petits boulots de gauche à droite (serveur dans un restaurant parisien, distribution de flyers hiphop, puis responsable communication au sein de l'agence Urban Act...), Omax continue d'interviewer, de photographier, d'écrire, mettre en page, d'imprimer et distribuer son œuvre. Au total, il y aura eu neufs numéros avec des interviews de Rocca, Kool Shen, Matt, Lord Kossity, Factor X, Busta Flex, Don Choa...
Avec l'arrivée d'internet, il monte son site internet Omax6mum, qui fera la promotion des événements parisiens et continue le journalisme avec Rachid Santaki sur Hiphop.fr (version numérique et papier) et 5Style et aussi sur Get Busy avec Sear.
Ensuite, Alexis se rapproche de Sully Sefil qu'il avait rencontré lors d'une précédente interview pour travailler ensemble sur le développement de sa marque Royal wear. Alexis ne lâche pas les études et passe une Licence information communication. Niveau communication et développement, Alexis aura carte blanche avec campagnes de publicités dans le métro et à la télévision, soirées promotionnelles avec Snoop Dogg (qui enregistra un morceau pour la marque dans les studios situés au dessus du magasin),... et même création d'un parfum (qui recevra un prix Marionnaud devant de grands noms de maisons de couture).
Après 4 ans, l'histoire Royal wear se termine ; Alexis s'associé avec Didier Piquionne (rencontré chez Urban Act) pour créer Make It Clap Communication pour promouvoir des événements urbains et caribéens. L'agence aura l'occasion de produire les concerts parisiens de Rick Ross, Anthony Hamilton, Kassav, Admiral T... ou de travailler avec la marque Reebok. Pendant 7 ans, une grosse partie du travaille a été consacrée aux soirées Hip hop Loves Soul.
Au bout de 10 ans de stress, il revend ses parts pour monter Omax6mum Communication.
Sa renommée n'est pas à faire et des artistes déjà célèbres lui font confiance comme : The Game, Snoop Dogg, 50Cent, JoeyStarr, les Neg'Marrons, Alpha Wann...
Actuellement, Alexis est à la tête de trois agences : Omax6mum (urbain), Environnement (pop) et Ublo (afro-caribéen). Il donne des cours d'"économie numérique" à la Sorbonne
Mixtape parisienne à l'initiative de Dawala. Le PSG a été pour l'occasion rebaptisé en Pur Son Ghetto ; on retrouve des freestyles de purs parisiens et banlieusards, avec pour point commun, supporter du Paris Saint-Germain.