Dans ce nouvel épisode de Carversation, on embarque avec Mysta D pour un échange sans détour, une balade sonore et narrative où se croisent les trajectoires d’un DJ devenu producteur, les stations du passé, les alliances musicales et les projets ambitieux.
Le trajet, la voix, la vérité — une immersion dans l’univers d’un artisan du son
🛣️ Le décor : un trajet, une discussion
Dès les premiers instants, le cadre est posé : un trajet partagé — celui d’un artiste en mouvement. On le suit dans ses pensées, ses confidences, ses souvenirs. L’émission installe une proximité rare, comme si on était à ses côtés. C’est cette ambiance — authentique, directe, sans filtre — qui donne à l’interview sa puissance.
🎧 Du DJ au producteur : mutation et identité
Mysta D revient sur ses débuts en tant que DJ : les platines, les battles, l’écueil de la répétition. Mais l’évolution l’appelle : produire devient un acte de liberté artistique. Il raconte ses premiers morceaux, les nuits passées à mixer, à caler les beats, à écouter les versions finales avant la lumière, à chercher ce son qui le porte.
Dans ce parcours, on devine les tensions entre nécessité de faire vivre l’urgence musicale et désir de s’affirmer à travers une signature sonore.
🚨 Guet-Apens, D. Abuz System, L’Invincible Armada : alliances et combats
L’épisode prend de l’ampleur quand il aborde Guet-Apens, D. Abuz System et L’Invincible Armada — noms qu’il ne prononce pas comme de simples collaborations, mais comme des alliances de vision. Il explique ce que signifient ces structures pour lui : des espaces de liberté, des collectifs aux affinités artistiques, des plateformes pour défendre une culture urbaine exigeante.
Les anecdotes fusent : comment tel beat a failli ne pas voir le jour, comment une décision a chamboulé une sortie, comment la loyauté compte dans les choix musicaux. Le tout sans chercher à magnifier, mais en assumant les chocs, les revers, les moments où tout est remis en question.
Cet épisode de Carversation avec Mysta D frappe fort par sa sincérité. C’est un instant suspendu où le micro et le trajet deviennent les témoins d’un chemin. Pour les amateurs de culture urbaine, c’est une plongée dans l’intime d’un artisan du beat — un artiste qui ne joue pas pour plaire, mais pour raconter.