Disiz – Rap Machine

Publié le 1 Juin 2015

En 2015, Disiz la Peste, connu pour son éclectisme et sa capacité à se réinventer, revient avec Rap Machine, un album (labels Musicast Distribution et Lucidream) sorti le 1er juin 2015, qui marque un retour aux fondamentaux du rap tout en conservant sa touche artistique unique. Cet opus, sorti après des projets plus introspectifs comme Lucide et Extra-Lucide (2012) ou Transe-Lucide (2014), se distingue par une énergie brute et une volonté de célébrer le rap dans sa forme la plus pure. 

1 - Basic Instinct 
Composed By Chef Scout et Medeline 

2 - Comme Un Rappeur (Wa Ever) 
Composed By Prinzly 

3 - Oto Moto 
Composed By DJ Skorp 

4 - Abuzeur 
Composed By Medeline 

5 - En Réunion 

6 - Arrête La Voiture / Elle Attend Son Fils 
Composed By Medeline 

7 - Un Jour J'ai Fait Un Tag Featuring DJ Pone 

8 - Bitchiz 
Composed By Medeline 

9 - Bonnie Sans Clyde Featuring Margot Guerra 

10 - Souveraine 

11 - La Promesse Featuring Soprano et Youssoupha 
Composed By Twinz Track 

12 - Chaque Week-end 
Composed By The Bionix 

13 - Les 10 Commandements Du MC 

14 - Bête de Bombe 6 
Composed By Medeline 

15 - Heureusement 
Composed By Dave Daivery 

Bonus Track 

16 - On S'comprend Pas 
Composed By Dany Synthé 

Distributed By Musicast Distribution 
Concept By Pierre Lorin 
Design – Denys Lorin 
Mastered By Adel De Saint Denis 
Photography By, Artwork By Johann Dorlipo 

Disiz – Rap Machine (covers)
Disiz – Rap Machine (covers)
Disiz – Rap Machine (covers)

Disiz – Rap Machine (covers)

Rap Machine s’impose comme un clin d'œil assumé aux racines du hip-hop. Les productions, majoritairement assurées par Medeline et d'autres, oscillent entre sonorités rétro et modernité, avec des beats percutants, des scratches et des samples qui ravivent l'âge d'or du rap. Le titre éponyme, "Rap Machine", en est une illustration éclatante : Disiz y déploie une technique impeccable et un amour évident pour la discipline. 

Disiz brille par sa plume. Avec des textes tantôt introspectifs, tantôt revendicatifs, il aborde des thèmes variés : la compétition dans le rap ("Abuzeur"), les inégalités sociales ("La promesse"), ou encore son parcours artistique ("Les 10 commandements du MC"). L'album contient également des morceaux plus légers et égo-trippés, où l'artiste s’amuse avec les codes classiques du genre. Cette versatilité dans l’écriture confirme une nouvelle fois le talent de Disiz pour manier la langue française.

L'album fait intervenir des invités qui enrichissent le projet, comme le rappeur Margot Guerra sur "Bonnie Sans Clyde", où les deux artistes confrontent leurs univers respectifs. Disiz s’entoure également de Soprano et Youssoupha

Ce qui frappe dans Rap Machine, c'est l'énergie palpable. Disiz semble prendre un plaisir immense à rapper, et cela se ressent à chaque morceau. L'album réussit à être à la fois une déclaration d’amour au hip-hop et une démonstration technique de ce qu'il peut apporter en 2015. Cependant, certains pourraient reprocher à Rap Machine un manque de cohérence globale. En s’aventurant sur des terrains variés, l’album donne parfois l’impression d’être une compilation de morceaux disparates plutôt qu’un projet uni. De plus, quelques titres, bien que solides, peinent à se démarquer. 

Avec Rap Machine, Disiz prouve une fois de plus qu’il est l’un des artistes les plus talentueux et polyvalents de la scène rap française. Cet album, sans être son meilleur, reste un excellent projet pour les amateurs de rap authentique et pour ceux qui souhaitent redécouvrir un artiste en pleine maîtrise de son art. 

Un bel hommage au rap et une démonstration de technique, malgré quelques faiblesses dans l’unité globale du projet. 

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