MHD

De son vrai nom Mohamed Sylla, MHD est né le 28 novembre 1994 à La Roche‑sur‑Yon (Vendée). Son père est un Guinéen (Boké, dans l’ouest de la Guinée) et sa mère une Sénégalaise résidant en Guinée. Son choix du nom artistique MHD est qu’il représente une abréviation de son prénom Mohamed (c’est-à-dire MoHameD, où les lettres choisies sont indiquées en majuscules). 

À 9 ans, sa famille s’installe dans le 19ᵉ arrondissement de Paris, à Belleville, où il grandit. Fasciné par la musique africaine (Salif Keita, Awilo Longomba) et élevé dans une fratrie nombreuse (12 enfants), il décroche un BEP restauration. 

Le jeune Mohamed commence le rap en 2012 au sein du collectif 1.9 Réseaux, inspiré par son quartier. MHD travaille comme livreur de pizzas, puis serveur, avant de faire décoller sa carrière grâce à ses overdubs et freestyles partagés sur YouTube en 2015. 

MHD fusionne trap et sonorités africaines, et devient rapidement un pionnier de l'“Afro‑Trap”. Sa série de titres Afro Trap, dont la 3ᵉ partie “Champions League” (hommage au PSG), fait exploser sa popularité sur les réseaux sociaux. 

Son 1er album (MHD) sorti le 15 avril 2016, est certifié triple platine en quelques mois (plus de 400 000 ventes).  

En 2017, MHD devient ambassadeur de la marque de sport Puma et suscite l’admiration d’artistes comme Stormzy ou Drake. 

Son 2ᵉ album (19), en sept. 2018, disque de platine : titres phares “Bella” (feat. Wizkid) et “Aleo” (feat Yemi Alade), collaborations internationales. 

Sa renommée dépasse rapidement les frontières et MHD fait une tournée en Guinée, Angleterre, Sénégal, Maroc, ainsi que festivals prestigieux comme Coachella. 

En 2019, MHD joue dans le film Mon frère : sa promotion a été perturbée par son incarcération. Impliqué dans le meurtre de Loïc K. survenu dans le 10ᵉ arrondissement de Paris (juillet 2018). Mis en arrestation en janvier 2019,  MHD écope de 18 mois de détention provisoire. 

Son 3ᵉ album (Mansa), sort en juillet 2021,MHD explore de nouvelles facettes (ex. “Petit cœur”). 

Condamné en 2023 à 12 ans de prison par la cour d’assises de Paris ; il clame toujours son innocence. Libéré sous contrôle judiciaire en février 2024 en attendant le procès en appel. 

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