Bullrot
Publié le 20 Janvier 1994
Tout commence en 1994, Julien Bendrihen (connu comme taggeur toulousain sous le pseudo de Soone) adopte un rottweiler qu'il nommera fatcap. Après avoir esquissé la silhouette de son rott sur tous les murs de Toulouse, pour faire sa promo, Soone décide de faire quelques T-shirt pour avec ce croquis (profil de son rottweiler) et le chiffre 313 (nom de son crew de graff) et de la distribuer dans les milieux underground de sa ville. La diffusion se fait principalement dans la boite dans laquelle mixe son ami Moktar Gacem. La première série s'écoule rapidement ; il en sera de même pour la seconde. Joël Baranes et Michel Royer, tous deux professionnels du prêt à porter voient le succès du produit et conseillent à Julien et à Moktar ed s'associer.
Fin 1995, Julien et Moktar enlèvent le chiffre 313 et rajoutent le pitbull de Moktar ; la marque Bullrot wear est créée (contraction des races des deux chiens) et rencontre un franc succès auprès des graffeurs toulousains dont un certain Don Choa. La gamme comprend des t-shirts, casquettes et sweat-shirts.
Bien implantée sur la région sud-ouest, la marque rencontre un succès nationale, en 1997, lorsque que Don Choa la porte dans le clip "Sans rémission" de la Fonky Family.
De là, c'est le changement radical et la demande ne cesse de croître avec rapidement l'ouverture de boutiques dans les principales villes françaises.
Les groupes de rap sudistes dont les rappeurs toulousains KDD sont habillés par la marque ; ce qui fait une bonne publicité gratuite pour la marque et une fierté de s'habiller avec des vêtements locaux pour les rappeurs.
Dès 1999, pour rapport technico économique, la fabrication est délocalisée pour Chine pour meilleure ligne, qualité du tissu et prix abordable pour le jeune public visé. Le pari est gagnant et au meilleur de sa forme, la marque compte 9 boutiques, 180 points de vente en France et 150 à l'étranger (Allemagne, Espagne, Belgique, Pays-bas, Portugal, Canada, Angleterre..). La marque se diversifie et commercialise des cartable, trousses scolaires et vêtements pour enfants.
La marque est bien organisée et réalise elle-même ses photos, campagnes de publicité presse ou internet pour maitriser son image de marque.
Puis à partir de 2008, c'est le déclin avec pour cause des frais fixes importants (boutiques, personnel conséquent et zones de stockages massives). La marque a su rebondir avec un nouveau site internet pour commercialiser ses produits dessinés et imprimés en France.